Attention : un médicament, même délivré sans ordonnance, peut se révéler dangereux pour votre conduite. Voici quelques recommandations avant de prendre la route.
Certains médicaments peuvent affecter votre capacité à conduire. En France, 10 % des accidentés de la route ont avalé un cachet potentiellement dangereux avant de prendre le volant. Mais alors, comment savoir si on ne court aucun danger ?
Dans un premier temps, examinez la boîte de votre médicament avant de l'ingérer, et ce, même s'il a été délivré sans ordonnance. Si celui-ci possède effectivement des effets incompatibles avec la conduite, il affichera l'un des pictogrammes suivants : Niveau 1, jaune – « Soyez prudent. Ne pas conduire sans avoir lu la notice » ; Niveau 2, orange – « Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé » ; Niveau 3, rouge – « Attention danger : ne pas conduire. Pour la reprise de la conduite, demandez l'avis d'un médecin ».
Pensez également à consulter la notice de votre traitement, en particulier le paragraphe dédié aux effets indésirables. Somnolence, diminution des réflexes, ralentissement de la motricité et des mouvements… de nombreux effets secondaires sont possibles. Si vos cachets n'indiquent aucune restriction, respectez tout de même la posologie et les indications données par votre médecin. Surtout, évitez de les mélanger avec de l'alcool. Si vous ressentez la moindre gêne sur la route (endormissement, vomissements, etc.), arrêtez-vous immédiatement. En cas de doute sur la dangerosité d'un médicament, consultez un professionnel de santé.