Pour la douzième année consécutive, la Fédération française d'éducation physique de gymnastique volontaire (FFEPGV), en partenariat avec l'Ipsos, a dévoilé son baromètre Sport-Santé. Comme l'avait déjà souligné l'Anses l'année dernière, les femmes sont beaucoup plus sédentaires que les hommes, ce qui accroît les inégalités.
Les inégalités se creusent
Selon l'enquête menée par la FFEPGV sur la saison 2021-2022, 1 Française sur 3 déclare ne pas pratiquer d'activité physique, et 50 % se disent plus sédentaires qu'avant la crise liée au Covid-19. Une sédentarité qui a des impacts négatifs sur leur santé en général, puisqu'elles sont 61 % à ressentir un effet nocif sur leur bien-être physique, contre 56 % pour les hommes. Elles sont également 57 % à trouver que leur moral va moins bien (54 % pour les hommes) et 47 % à affirmer que leur sommeil en a pâti (51 % pour les hommes).
Et si les femmes font moins de sport, ce n'est pas par manque d'envie ou de motivation ! En effet, comme l'ont démontré de nombreuses études de l'Anses, elles ont tendance à prioriser leurs obligations familiales et leur entourage avant de penser à leurs propres besoins. Ainsi, même dans le domaine de l'activité physique, les femmes sont victimes des inégalités. Beaucoup plus impactées financièrement que les hommes depuis la pandémie du Covid-19, elles sont, par exemple, 34 % à avoir renoncé à au moins une chose concernant leur pratique sportive en raison de la situation économique, notamment en ne renouvelant pas leur abonnement sportif.