La Haute autorité de santé vient de valider le recours aux autotests nasaux pour dépister la Covid-19. Ces kits seront composés d'un écouvillon, d'un réactif et d'une caissette. Pour les utiliser, il suffira de réaliser un prélèvement nasal à une profondeur de 3 à 4 cm à l'aide de l'écouvillon et de pratiquer cinq rotations, en frottant les parois de la narine. Une fois le prélèvement effectué, il ne restera plus qu'à le laisser tremper dans la solution fournie et d'attendre le résultat, qui s'affichera au bout d'une vingtaine de minutes. À noter qu'en cas de résultat positif, il est recommandé de le confirmer en réalisant un test RT-PCR. « Les premières données rapportent des sensibilités cliniques de l'ordre de 80 à 95 % chez les patients symptomatiques et de l'ordre de 50 à 60 % chez les personnes asymptomatiques », explique l'autorité publique dans un communiqué. Malgré tout, l'utilisation de ces autotests permettrait « de promouvoir une démarche “d'aller vers”, afin notamment de toucher les populations éloignées du système de soins ».
Quand seront-ils disponibles ?
Alors qu'ils devaient être lancés en pharmacie le 20 mars, les autotests ne seront finalement pas commercialisés en France pour le moment. En effet, malgré l'aval de la Haute Autorité de Santé, il faut d'abord qu'ils obtiennent le feu vert de l'Agence de sécurité du médicament, ainsi que le marquage CE (conformité européenne). En ce qui concerne leur prix, rien n'a encore été décidé pour le moment, mais ils devraient être disponibles gratuitement, sous présentation d'une carte Vitale. Affaire à suivre...