Le 4 février dernier se tenait la Journée mondiale contre le cancer, l'occasion de rappeler à toutes les femmes en âge de procréer qu'il est possible de tomber enceinte après un cancer du sein. S'il est toujours préférable de réaliser un bilan chez un spécialiste de santé pour vérifier que la chimiothérapie n'a pas altéré votre fertilité, sachez que l'hormonothérapie (le traitement empêchant l'action des hormones naturelles, responsables du cancer) n'est pas un frein. En effet, si jusqu'ici, de nombreux oncologues conseillaient à leurs patientes d'attendre deux ou trois ans après la fin de leur traitement pour concevoir un enfant – afin d'éviter toute récidive de la maladie –, certaines recherches récentes démontrent qu'il serait envisageable d'interrompre son hormonothérapie à des fins de grossesse, et ce, sans aucun risque supplémentaire. C'est ce que souligne l'étude américaine Positive - Big Time for Baby, publiée en décembre 2022, qui indique que les taux de récidive du cancer du sein (8,9 %) seraient similaires à ceux des femmes qui n'ont pas interrompu leur thérapie (9,2 %). Une nouvelle qui redonne de l'espoir à celles qui souhaiteraient connaître les joies de la maternité.