Il y a quelques semaines, François Braun, le ministre de la Santé, annonçait vouloir faire de la cigarette électronique un subsitut nicotinique. Pour ce faire, ce dernier souhaiterait que les pharmaciens puissent prescrire ce produit comme un accompagnement à l'arrêt du tabac, assorti du suivi d'un tabacologue. « J'envisage d'ouvrir cette possibilité de prescription également aux pharmaciens qui sont confrontés à ces fumeurs qui veulent arrêter », avait-il précisé sur le plateau de l'émission Le Grand Jury. Reconsidérer la cigarette électronique comme un produit de santé conduirait potentiellement à un remboursement de la Sécurité sociale. « Dans le cadre du prochain plan tabac qui aura lieu sur la période 2023-2027, le remboursement sera sur la table », avait-il ajouté.
Si certains pays ont une longueur d'avance sur le sujet (en Australie notamment, la vapoteuse à usage unique va être interdite à la vente et la cigarette électronique ne sera disponible qu'en pharmacie et sur prescription), en France, ce projet ne fait pas l'unanimité auprès du Haut conseil de la santé publique, qui estime que l'efficacité de la cigarette électronique n'a pas encore été prouvée.