Alors que la vitamine D est essentielle au système immunitaire et que ses réserves ont tendance à baisser en hiver, beaucoup d'entre nous sont tentés de se supplémenter. Attention toutefois car le surdosage peut avoir des conséquences néfastes, notamment chez l'enfant.
Votre bout de chou se sent patraque et manque de tonus pendant la saison froide ? Pensant bien faire, vous lui administrez chaque jour des quantités astronomiques de vitamine D. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir ! Malheureusement, cette pratique peut nuire à sa santé. Dans le contexte actuel d'épidémie de coronavirus, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) rapporte une augmentation de cas de surdosages chez les jeunes enfants et alerte sur les problèmes qu'ils engendrent.
De nombreux risques
Si cette hormone est indispensable à l'absorption du calcium et à la minéralisation des os, une trop forte consommation peut entraîner une hypercalcémie, c'est-à-dire un taux trop élevé de calcium dans le sang, conduisant à la formation de dépôts calcaires dans les reins. L'enfant, et notamment le nourrisson, peut alors souffrir d'atteintes rénales graves et douloureuses, comme la lithiase ou la néphrocalcinose.
Les recommandations des médecins
Pour un adulte, les apports nutritionnels conseillés en vitamine D sont de 30 microgrammes par jour. Chez l'enfant, cette quantité va varier en fonction de son âge et de son poids, mais elle tourne généralement entre 400UI et 800UI. Demandez conseil à votre pédiatre ou à votre pharmacien afin de définir le dosage adéquat pour votre bambin. Pour plus de facilité, privilégiez les médicaments pris par goutte plutôt que les compléments alimentaires en comprimés. Enfin, misez sur les solutions naturelles, comme la consommation d'aliments riches en vitamine D (poissons gras, œufs, laitages, cacao) et une exposition au soleil d'au moins 30 minutes par jour.