La vitamine D a deux origines : la synthèse au niveau de la peau sous l'action du soleil et l'alimentation. Mais, en raison d'une exposition au soleil très faible et d'habitudes alimentaires peu favorables à la consommation d'aliments apportant naturellement de la vitamine D, 80 % des Français présentent une réelle déficience.
Une vitamine multifonctions
Ce micronutriment cumule dans l'organisme des missions très importantes. Il assure, notamment, la minéralisation de l'os, en stimulant l'absorption intestinale de calcium et en régulant le métabolisme osseux.
En plus de sa fonction osseuse, la vitamine D a une action sur le muscle. Associée au calcium, elle réduit le risque de chute chez les personnes âgées. Elle aurait aussi une incidence sur les fonctions cardiaques et sur certains cancers comme ceux du sein ou du colon.
L'ensemble de ces effets bénéfiques ne peut cependant se manifester que dans la mesure où la vitamine D est présente en quantité suffisante dans l'organisme. Pour cela, il faudrait exposer visage et bras quinze minutes par jour, sans crème solaire.
Heureusement, l'ensoleillement n'est pas l'unique source de vitamine D, puisque l'alimentation fournit également un tiers de nos besoins. Il est recommandé de consommer des poissons gras (saumon, hareng, thon, sardine...), champions toute catégorie, deux fois par semaine. D'autres aliments apportent une quantité de vitamine D intéressante : c'est notamment le cas du lait, des œufs, des champignons et des produits enrichis.