RoboCop : Rogue City, Alex Murphy n'a pas dit son dernier mot

Lorsque le petit studio Teyon, dont les dernières productions ne sont pas restées dans les annales, a annoncé s'attaquer à l'illustre licence RoboCop à travers RoboCop : Rogue City, les attentes n'étaient pas forcément très élevées. Les adaptations vidéoludiques de la saga ont pourtant engendré des titres culte à la fin des années 80 et 90, tant sur borne d'arcade que sur console. Après un Terminator : Resistance de modeste facture, Teyon devait faire ses preuves. Et c'est en grande partie réussi ! RoboCop : Rogue City est une excellente surprise. Ce FPS, qui s'adresse particulièrement aux fans nostalgiques des années 80, s'intègre parfaitement dans la trilogie originale, reprenant même des éléments des films pour une immersion aboutie​​.
Le jeu brille par ses scènes d'action intenses et gores, fidèles à l'esprit des films, malgré une intelligence artificielle dépassée et des combats de boss rapidement oubliés​​. L'intrigue, explorant la dualité humaine et mécanique de son protagoniste, Alex Murphy, ainsi que l'ambiance cyberpunk bluffent par leur capacité à happer le joueur dans cet univers passionnant​​. Certes, tout est loin d'être parfait – le côté RPG est mal implémenté, il y a beaucoup de redondance de gameplay, la mise en scène est maladroite –, mais le pari est globalement réussi.