La Google Pixel Watch 2 s'inscrit dans la continuité de la précédente génération, en améliorant ses performances et son autonomie, mais sans refonte majeure. Elle n'en demeure pas moins une montre élégante et pertinente pour tous ceux qui évoluent dans l'écosystème Android.
Lorsque Google sort sa première Pixel Watch, la surprise est d'ampleur. Mountain View est frileux dès qu'il s'agit de passer de l'éther du logiciel au monde bien réel des produits physiques. Le géant américain le fait avec parcimonie à travers son intéressante gamme de smartphones Pixel, dont le huitième opus vient de sortir. Lancée l'an passé en compagnie du Pixel 7 pour renforcer l'écosystème Android, la Pixel Watch voit aujourd'hui arriver une descendante, en même temps que sort la lignée des Pixel 8. En termes de design, Google maintient une continuité avec le modèle précédent. Il faut dire que ces lignes qui rapprochent la montre d'un galet poli par les eaux sont une réussite et participent au succès de la famille Pixel Watch. Il aurait été dommage de tout chambouler, même si ce design arrondi expose le verre.
Des petits pas dans la bonne direction
La Pixel Watch 2 s'articule autour d'un affichage AMOLED aux couleurs vibrantes. Néanmoins, avec un taux de rafraîchissement de 30 Hz et une luminosité maximale de 1 000 nits, la dalle est moins performante sous un éclairage intense comparativement à ses rivaux plus lumineux et plus rapides, comme l'Apple Watch 9. Sous le capot, la montre est propulsée par un processeur Qualcomm Snapdragon W5, accompagné d'un coprocesseur Cortex M33, de 2GB de RAM et de 32GB de stockage. Cette configuration garantit une expérience utilisateur fluide et réactive, en net progrès par rapport à la première génération. La montre de Mountain View propose également une pléthore de capteurs de santé, comprenant notamment un analyseur de fréquence cardiaque optique, SpO2, ECG, EDA continu et de température de la peau, à qui l'on ne peut rien reprocher en termes de fiabilité. Ainsi dotée, la Watch 2 se concentre ostensiblement sur le suivi de la condition physique de son utilisateur, allant encore plus loin que sa devancière dans ce domaine. En ce sens, le Wear OS 4 est complet et intuitif. Reste le gros point noir de l'autonomie : dès que l'on utilise la puce GPS, la charge diminue rapidement au point d'être quasiment épuisée en moins d'une journée. Pour une montre vendue à partir de 399 €, c'est regrettable.