Que ce soit pour découvrir d'autres cultures, apprendre des langues ou gagner en autonomie, les voyages et les expériences professionnelles à l'étranger sont toujours un plus aux yeux des recruteurs.
Partir à Londres, Milan, Shanghai ou New York dans le cadre de ses études ou d'un premier job, beaucoup en rêvent. Que ce soit en Europe, dans les pays scandinaves, au Maroc, ou encore en Australie, les écoles et les entreprises accueillent chaque année des milliers de jeunes qui souhaitent voler de leurs propres ailes en voyant du pays. Synonyme de liberté, d'indépendance, d'opportunités et de rencontres en tout genre, la formation à l'étranger représente un atout qui valorise n'importe quel CV. Alors, on décolle quand ?
Se former à l'étranger, pour quoi faire ?
Étudier à l'étranger est le meilleur moyen de devenir bilingue. C'est aussi un changement de vie radical, un nouveau rythme, un état d'esprit exacerbé par de nouveaux paysages, codes et coutumes, que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans le monde du travail. On apprend beaucoup en expérimentant ce qu'on ne connaît pas ! Suivre des cours de sciences, de commerce ou de développement web sur des campus prestigieux, effectuer un stage en entreprise ou un séjour en école de langues est un véritable tremplin pour l'avenir qui booste la suite des études et le plan de carrière. Partir quelques semaines, quelques mois ou plus d'une année en formation professionnalisante, tout est permis.
Étudier dans le cadre d'un programme spécifique
Plusieurs solutions s'offrent à vous. Vous pouvez partir grâce aux partenariats d'échange de votre établissement, dont le plus connu, Erasmus+, permet à des étudiants de suivre une partie de leur cursus universitaire dans l'un des États membres de l'Union européenne mais aussi dans une kyrielle d'autres pays étrangers. De même, des collégiens peuvent aussi travailler toute l'année sur un projet en collaboration avec une classe d'un pays étranger, tandis que des élèves de lycées professionnels et apprentis peuvent apprendre leur futur métier en suivant des cours de langues intensifs et en effectuant un stage dans une entreprise locale dans un pays de l'UE ou partenaire (anciens programmes Comenius et Leonardo da Vinci intégrés à Erasmus+ en 2014).
Les avantages : vous restez attaché à votre faculté ou votre école française d'origine, donc pas de frais faramineux en plus, ni de mauvaise surprise concernant la reconnaissance et les équivalences de vos diplômes. Vous êtes en outre pris en charge, logé dans une famille d'accueil ou dans une chambre sur le campus et êtes conseillé tout au long du cursus.
Mais souvenez-vous : les études à l'étranger nécessitent beaucoup de travail, sur place et en amont du voyage. Les candidatures pour intégrer ce type de programme sont examinées avec attention et il faut se battre pour décrocher sa place.
Partir en solo
Si vous voulez rester indépendant, vous pouvez sinon décider de partir à titre individuel, ce qui a aussi ses avantages : pas de présélection, un plus large choix de destinations, un sentiment d'aventure euphorisant… Mais attention, vous devrez vous débrouiller seul pour toutes vos démarches. Vous devrez rechercher un établissement ou une formation, un logement, régler les frais d'inscription et monter les dossiers, vous informer sur la reconnaissance des diplômes etc., même si certaines structures d'accompagnement, comme le réseau Euroguidance du ministère de l'Éducation nationale, peuvent vous épauler.
Des alternatives à adopter
Vous n'êtes pas étudiant mais travailler à l'étranger vous tente ? Plusieurs solutions existent pour les baroudeurs en herbe. Parmi eux, le visa « vacances-travail » donne l'opportunité de partir dans un pays partenaire, comme le Canada, le Japon, le Mexique ou l'Australie, pour s'immerger dans la vie culturelle et touristique tout en étant autorisé à y travailler pour financer les dépenses du voyage.
Autre option : le volontariat international en entreprise ou en administration permet aux 18-28 ans d'effectuer une mission de 6 à 24 mois au sein d'une entreprise française installée à l'étranger. Citons aussi le wwoofing, dont le principe est de proposer ses services auprès d'une ferme biologique ou d'une exploitation agricole en échange du gîte et du couvert, mais également le classique job de jeune fille au pair ou le poste d'assistant français.
Histoire d'impressionner les recruteurs, vous pouvez enfin partir comme volontaire au sein d'un organisme à but non lucratif dans le cadre d'un service civique ou vous engager en tant que bénévole dans un programme qui fait sens pour vous.