Après la fête de l'obtention du bac, le mois de septembre marquera pour beaucoup de bacheliers l'entrée dans la cours des grands : la fac !
L'obtention du baccalauréat marque à la fois l'aboutissement des études secondaires, mais également le début d'une autre aventure : l'arrivée dans les études supérieures. Cette transition marque un tournant dans le parcours scolaire des étudiants et doit pouvoir être bien gérée. Loin du lycée, où les élèves sont très encadrés, l'indépendance et les initiatives personnelles sont largement valorisées dans le supérieur. Alors que les amphithéâtres d'universités sont surpeuplés en première année, il faudra pour beaucoup d'élèves faire preuve de détermination pour maintenir le cap jusqu'à la fin de leur cursus et l'obtention de leur diplôme.
Une nouvelle façon de travailler
En plus de devoir s'adapter à un nouvel établissement, souvent impressionnant par sa taille et sa densité de population, l'étudiant devra également faire face à des méthodes pédagogiques différentes de celles du lycée. La gestion du temps et de la charge de travail, par exemple, se transforment radicalement à l'arrivée dans le supérieur. Alors que, dans le secondaire, l'année était divisée en trois trimestre et une évaluation continue, l'année universitaire s'organise en deux semestres marqués par une méthode d'évaluation plus périodique. Néanmoins, le volume d'heures de cours hebdomadaire peut être divisé en deux par rapport à une année de Terminale. Il est donc important de faire preuve d'endurance, et de savoir mettre son temps libre au profit d'une méthode de travail régulière et rigoureuse.
Un réel investissement personnel
Contrairement aux TD (« travaux dirigés »), les cours magistraux en amphithéâtres ne sont pas soumis à une obligation de présence. De plus, les emplois du temps sont fragmentés et deux cours sont parfois espacés de plusieurs heures. L'édutiant doit apprendre à gérer cette liberté et ne pas se laisser aller à la paresse ou à la procrastination ! La motivation personnelle apparaît comme le meilleur moteur d'une réussite dans le supérieur – d'où l'importance de choisir une filière où l'étudiant pourra s'exercer dans des domaines qui lui sont favorables, et qui pourront mobiliser son intérêt et son attention. L'investissement personnel ne pourra ainsi qu'être plus solide et plus durable.
Gagner en maturité
Aujourd'hui, la majorité des universités françaises sont en sureffectifs et beaucoup d'étudiants sont livrés à eux-mêmes. L'élève doit pouvoir faire preuve de maturité et être conscient qu'il travaille pour lui-même, c'est-à-dire pour nourrir ses compétences et son engagement dans la spécialité qu'il aura choisie. En plus de ses cours, il doit être capable de mettre en place une routine de travail quotidienne, qui lui permettra de rester assidu et de booster ses performances. Les bibliographies, souvent transmises en début ou en cours d'année ne sont pas à négliger. Elles représentent de vrais appuis pour approfondir ses recherches et permettent d'occuper l'attente entre deux cours. Les environnements calmes comme les bibliothèques universitaires (BU) peuvent également être privilégiés pour rester concentré et éviter le laisser-aller ou la dispersion. Mais qu'il s'agisse des choix d'orientation, des méthodes de travail, des stratégies personnelles ou des prises de décisions, l'enjeu de cette première année post-bac est avant tout d'acquérir une réelle autonomie qui permettra à chaque éudiant de poursuivre son parcours et de se construire en tant que jeune adulte...