Une nouvelle étude, parue dans la revue eClinical Medicine au mois de juin, fait le lien entre les tatouages et le risque de développer un lymphome malin. En effet, les recherches menées par l'université de Lund, en Suède, ont constaté que le risque de lymphome, c'est-à-dire une forme rare de cancer qui touche les globules blancs, est supérieur à 21 % chez les personnes tatouées. Des études connues avaient déjà démontré que l'encre injectée dans la peau ne reste pas en place et migre dans les ganglions lymphatiques.
Si le doute existe donc bel et bien, les chercheurs suédois ont néanmoins précisé que l'état actuel des connaissances sur le sujet ne suffit pas à poser des recommandations en la matière. En tous les cas, la taille des tatouages ne paraît pas avoir d'importance. C'est leur ancienneté qui semble davantage pertinente : le risque serait ainsi plus élevé pour les nouveaux tatouages (reçus dans les deux ans) et pour les plus anciens (reçus il y a plus de dix ans).