Starfield, la nouvelle licence de Bethesda après les mythiques sagas Elder Scroll (Skyrim) et Fallout, a la lourde tâche de porter dans l'espace infini ce prestigieux héritage. C'est peu dire que le titre, présenté en 2018, était attendu. Et Bethesda n'a pas été avare en ambitions, souhaitant faire de son protégé la plus ambitieuse des odyssées interstellaires. Avec plus de 1 000 planètes à explorer, des vastes étendues intersidérales à pacifier et des quêtes secondaires bien menées, le titre ne déçoit pas en termes de contenu et tiendra les joueurs en haleine durant plusieurs centaines d'heures. Hélas, quelques scories ne permettent pas à Starfield de prétendre, pour l'instant, au panthéon de ses illustres devanciers. Bethesda a sans doute été trop ambitieux. L'intelligence artificielle, déjà moquée dans les anciens titres de Bethesda, est souvent ridicule, la quête principale est d'une platitude navrante et les mécanismes d'exploration sont redondants et l'exploration en vaisseau ainsi que les combats dans l'espace sont nettement sous-exploités. Starfield est ainsi un très bon titre, mais pas le grand jeu attendu.
Starfield, PC, Xbox Series, 60 € (inclus dans le Xbox GamePass)