Sur le papier, Exoprimal avait beaucoup d'atouts dans son arsenal de jeu de tir à la troisième personne, pour devenir l'un des indispensables de l'année. L'éditeur, Capcom, est un des grands noms du jeu vidéo, avec des licences culte, comme Monster Hunter, Resident Evil, Devil May Cry ou encore Street Fighter. Le concept est aussi porteur de promesse. Dans cette nouvelle licence, le joueur incarne un soldat qui, au côté de son équipe, est retenu sur une île où il est contraint de voyager à travers le temps pour affronter des hordes de dinosaures. Le gameplay est pour le moins jubilatoire, avec des séquences de tir mémorables. Il en émane un plaisir coupable mais non dissimulé de décimer les fâcheux reptiles par centaines. Mais le manque criant de variété du à la présence d'un seul mode de jeu, conjugué à une répétitivité presque insolente, a tendance à diluer l'enthousiasme initial. La narration laborieuse et l'absence d'une vraie campagne traditionnelle viennent ternir l'éclat d'un design pourtant très réussi. Il faut espérer que les futures mises à jour apporteront du contenu afin de tenir toutes les promesses d'Exoprimal. Pour le moment, c'est un peu court.
Exoprimal, PC, PS, Xbox, 60 €