Baldur's Gate fait partie de ces appellations mythiques qui ont façonné l'imaginaire de générations entières de joueurs. Maître étalon du jeu de rôle pure souche, la franchise lancée en 1998 reste comme la référence absolue dans le domaine, en se basant sur la mécanique bien huilée de Donjons & Dragons. L'univers détaillé, l'interaction avec les personnages non jouables et la profondeur des scénarios n'avaient alors pas d'égal. Avec Baldur's Gate 3, Larian Studios, connu pour les excellents Divinity Original Sin, franchit une nouvelle étape dans l'évolution du genre RPG, repoussant toujours plus loin les limites de l'interaction et du réalisme.
Le titre excelle indéniablement dans l'écriture de son scénario, profond et intrigant, avec des personnages parfaitement aboutis. Le souci du détail dans chaque interaction (et ses implications nombreuses), dialogue et mouvement, fait de chaque partie une aventure unique et immersive, offrant plusieurs milliers d'heures de jeu. Certes, quelques petits défauts demeurent, mais Larian a su capitaliser sur des dizaines d'années d'expérience pour proposer un contenu démentiel et un jeu qui fera date, élevant la barre des standards de qualité et d'exigence.
Baldur's Gate 3, PC (disponible), PS (6 septembre), Xbox (en préparation), Mac (début septembre), 60 €.