En plein marasme économique et judiciaire, et alors que les perquisitions se multiplient au siège de l'éditeur dans le cadre d'une vaste enquête pour harcèlement et violences sexuelles, Ubisoft mise sur ses licences phares pour garder le cap dans la tempête. Le géant français a prévu de multiplier les sorties de son titre culte, Assassin's Creed. Cela commence dès à présent avec Mirage, une nouvelle itération de la saga à succès. L'idée est ici de revenir aux sources en renouant avec des mécanismes et une ambiance qui ont tant rencontré l'adhésion du public avant que celui-ci ne tourne le dos aux assassins. L'épopée fait ici escale à Bagdad. Premier constat, les designers d'Ubisoft n'ont pas perdu la main et l'on est d'emblée saisi par la reproduction 3D de la ville, absolument sublime. Les animations, les phases de Parkour, la densité des décors et des PNJ sont une réussite éclatante et l'on reprend goût à parcourir le jeu dans la peau d'un assassin. Certes, il demeure de nombreux bugs, certes, la durée de vie est relativement courte (une quinzaine d'heures) – ce qui explique le coût réduit (50 €) de cet opus –, certes, certains personnages sont bâclés, mais l'ambiance générale est là et l'expérience vaut le détour.
Assassin's Creed Mirage, PC, PS, XBox, 50 €