Présente sur toutes les tables lors de la saison estivale, l'huile d'olive est un incontournable de nos déjeuners d'été et assaisonnement chouchou de nos salades. Plébiscitée pour ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, elle est réputée pour prendre soin de notre santé cardiovasculaire. Sauf que, les huiles que l'on achète en supermarché sont en fait extrêmement polluées ! C'est ce qu'a révélé 60 Millions de consommateurs dans son numéro de juin.
Des traces de plastiques et de phtalates
En analysant 24 huiles d'olive, piochées parmi les grandes enseignes et marques de distributeur, bio ou non, le magazine a détecté 23 références contenant entre un et trois plastifiants ou hydrocarbures. Il s'agit ici principalement du di-isononyl phtalate (DINP), du diéthylhexyl phtalate (DEHP) et du dibutyl phtalate (DBP) qui sont des perturbateurs endocriniens reprotoxiques. Les analyses ont également démontré la présence d'hydrocarbures d'huiles minérales, comme les MOSH et les MOAH, qui sont cancérigènes et génotoxiques.
Les huiles les plus contaminées sont celles de Naturalia « Vierge extra Like a Virgin », La Vie Claire « Vierge extra », Cauvin bio « La bio » et Terra Delyssa « Vierge extra ». Deux références atteignent le seuil de MOAH défini comme limite acceptable, à savoir l'huile Simplement bon et bio d'Aldi, la Bio Village chez E. Leclerc et la Carapelli bio.
Selon 60 Millions de consommateurs, cette contamination pourrait provenir des cuves, bâches et tuyaux utilisés lors du stockage des denrées ou lors du transport. Mais les olives seraient aussi contaminées lors de la récolte à cause des moteurs diesel et des lubrifiants utilisés pour les machines agricoles.
Deux marques abordables tirent néanmoins leur épingle du jeu : l'huile Primadonna chez Lidl, sans aucun polluant et qui a obtenu la note de 16/20, et l'huile de Provence de la marque Reflets de France.