Dans la famille des céréales, on demande le blé ! S'il existe des milliers de variétés de blé, deux d'entre elles se démarquent : le blé dur et le blé tendre. Quelles sont leurs différences et, surtout, comment se consomment-ils ? On fait le point.
Le blé dur
Pour obtenir une belle récolte de blé dur, rien ne sert de courir, il faut semer à point ! En effet, ce dernier a besoin d'un climat chaud et sec et surtout de neuf mois de germination pour être récolté à maturité. Visuellement, ses épis sont dorés et dotés de longues pointes effilées que l'on appelle « barbes », et qui sont à l'origine de son surnom « le blé barbu ». Connue pour sa teneur en protéines végétales, en protéides et en acides aminés, cette céréale aux graines denses et dures est principalement utilisée pour produire des pâtes, de la semoule ou encore du boulgour.
Le blé tendre
Également appelé blé commun ou froment, le blé tendre a une texture farineuse et, contrairement au blé dur, n'est pas toujours barbu. Riche en gluten et en protéines, il est utilisé pour produire de la farine en vue d'une panification. On le retrouve ainsi dans de nombreux pains, viennoiseries et nouilles. Lorsqu'il n'est pas consommé par les hommes, il profite par ailleurs aux animaux. Multifonction, cette céréale peut également servir à fabriquer du papier ou devenir un composant de produits pharmaceutiques. Vous l'aurez compris, le blé tendre est partout ou presque, ce qui lui vaut d'être la première céréale produite en France !