L'anthropiquocène

À l’ouverture de rideau, les trois personnages, Plumbea, Spevida
et Gaïanat semblent venir de retrouver, dans un lieu sombre, grand et
mystérieux, un radeau qu’ils avaient construit eux-mêmes, avec tous
ses accessoires. Cette découverte les replonge à son bord, dans leur
histoire immédiate, ayant semble-t-il immédiatement précédé une bascule
venant de se produire. Dans trois grandes ouvertures, diffuses tout
d’abord, apparaissent les images de leur périple, qu’ils montrent et commentent,
laissant paraître l’intensité de cette aventure. Petit à petit,
le radeau pivote sur lui-même, son avant toujours pointé sur les images.
Leur conte est articulé en trois longues séquences d’environ 15 à 20 mn,
leurs interventions sur scène introduisant et concluant ces séquences,
y interférant même parfois. Outre les scènes projetées, sans parole ou
presque, l’essentiel de la narration est assurée par un conteur mobile
sur scène, allant interagir avec les personnages et les musiciens.
Le choeur a également le même type de mobilité scénique.