Les vertiges peuvent avoir différentes causes. D'ordre physique ou psychologique, celles-ci doivent être analysées par un spécialiste. On vous dit tout sur ces malaises à surveiller de très près…
Qui n'a jamais eu un vertige, cette sensation que tout bascule autour de soi, accompagnée de malaises ou de nausées ? Chez certains, ce sentiment de perdre pied peut parfois même aboutir à des pertes d'équilibre jusqu'à l'évanouissement. Si les causes de ce trouble peuvent être nombreuses, certaines sont bénignes, d'autres plus sérieuses. Mais d'où viennent ces vertiges ? Passage en revue des principaux cas de figure…
Le vertige orthostatique
Il suffit parfois de se redresser après avoir été couché ou assis pour que le vertige nous saisisse une fois debout. Ce malaise appelé orthostatique est rarement signe de maladie. Le « noir » passager devant les yeux provient du reflux subit du sang vers les parties inférieures du corps. La réaction orthostatique est courante après un alitement prolongé. Elle peut aussi traduire une baisse excessive de la tension artérielle lorsqu'on est fatigué. On fait quoi ? On se repose et l'on évite les mouvements brusques en se redressant.
L'arythmie
Cœur qui s'accélère ou, au contraire, ralentit… Certaines maladies comme l'arythmie, qui se traduit par des battements irréguliers, ont une influence sur le système nerveux moteur de l'activité cardiaque et peuvent provoquer des vertiges. Souvent de courte durée, ceux-ci peuvent aussi se prolonger jusqu'à l'étourdissement. On fait quoi ? On s'assoit ou, mieux, on s'allonge et l'on ne tarde pas à prendre rendez-vous avec son généraliste pour faire le point.
Le malaise vagal
Aussi brusque qu'impressionnant, le malaise vagal peut survenir après un repas, lors d'une émotion, une douleur violente ou à la vue du sang… En quelques secondes, tout se met à tourner, on perd pied et l'on tombe. Cette syncope est due à un réflexe neuro-cardiovasculaire au niveau du nerf vague qui innerve le cœur : elle associe une chute de la tension artérielle à un ralentissement du rythme cardiaque appelé bradycardie. Les deux phénomènes conjugués entraînent une diminution brutale de l'apport d'oxygène au cerveau, entraînant sensation de malaise, chute voire perte de connaissance.
Le malaise vagal débute généralement par des bâillements et des sueurs, accompagnés d'une pâleur d'installation rapide, d'une respiration ample et de nausées. La syncope, elle, n'est pas systématique. Dès les premiers signes de malaise, on s'allonge et on surélève les jambes. Pour l'éviter, on prend des repas peu copieux à heures fixes, on bannit la station debout prolongée et l'on fuit les atmosphères chaudes ou confinées.
L'hypoglycémie
Fatigue, nausées, palpitations… qu'il soit 10 ou 16 heures, ces symptômes « coup de barre » se traduisent par une chute de tension, un malaise ou un étourdissement. L'hypoglycémie vous joue peut-être des tours. Généralement dû à un repas trop léger ou pauvre en glucides, le manque de sucre peut se traduire par des vertiges et une sensation de malaise. On fait quoi ? On avale fissa un morceau de sucre ou un carré de chocolat. Pour l'éviter, on prend un vrai petit déjeuner (fruit, yaourt, céréales ou pain complet) et on avale un en-cas vers 16 heures.
D'autres causes à examiner
• Un problème de tension. Avec une petite tension située autour de 10, il n'est pas rare de faire un malaise sous le coup d'une grosse fatigue : le cerveau mal oxygéné subit une chute brutale de tension qui provoque le malaise. On fait quoi ? On s'assied ou on s'allonge et, surtout, on se repose, car ces vertiges révèlent souvent un état général faible. On fait le point avec son généraliste.
• Un problème d'oreille interne ? Des vertiges puissants, l'impression que le sol tangue, des bourdonnements et une mobilité anormale des yeux… : il s'agit peut-être d'un dysfonctionnement au niveau de l'oreille interne (infection virale, maladie de Ménière…). On fait quoi ? On consulte un ORL !
• Une cause psychique ? Le vertige au cours d'une crise d'angoisse est courant. Celle-ci peut survenir lors d'un examen, avant un entretien d'embauche ou lorsqu'on est sur le point de réaliser une performance sportive, mais aussi dans les grands espaces, la foule, les ascenseurs… On fait quoi ? On inspire profondément et on expire lentement. On essaie de penser à autre chose et, surtout, on se détend. Si ces « crises » sont fréquentes, il faut chercher de l'aide auprès d'un psychologue.
