L'action de certaines huiles essentielles (HE) peut en certains points se comparer à celles des antibiotiques. En plus de traiter l'infection, ces huiles sont en outre toniques : elles stimulent l'immunité et augmentent la résistance de l'organisme. Elles ont donc une double action : sur la pathologie et sur le terrain du malade.
Parmi elles, l'HE de Cinnamomum verum ou cannelle de Ceylan détruit 98 % des germes pathogènes responsables des diarrhées, des entérocolites, des cystites et colibacilles urinaires ainsi que des fièvres tropicales. L'HE de Cymbopogon martinii (palmarosa) tue les germes provoquant les sinusites, otites et bronchites… Idem pour celle de thymus thujanol qui freine les bactéries et virus provoquant grippes, bronchites et rhinites. L'HE de Mélaleuca quinquevernia cinéole agit quant à elle sur les staphylocoques, les streptocoques et les candidas albicans.
Consultez un aromathérapeute pour connaître la posologie exacte.
Le saviez-vous ?
On qualifie ces huiles d'eubiotiques car elles favorisent le retour à la vie saine de l'organisme affecté.