Pour mettre toutes les chances de son côté et obtenir un test de grossesse enfin positif, on peut aussi miser sur son assiette. Certains aliments permettent en effet de booster son organisme et sa fertilité.
Lorsqu'on désire un enfant et qu'il n'arrive pas, c'est bien souvent la cata ! Bon nombre de couples (presque 15 %) finissent par consulter un médecin après des mois d'essais bébé infructueux. Si les causes de l'infertilité sont souvent médicales, il arrive que d'autres facteurs bloquent la grossesse. Tabac, stress, surpoids, fatigue sont autant d'éléments qui peuvent vous empêcher de devenir parents. Et c'est aussi vrai pour l'alimentation qui influe sur l'ovulation et la qualité du sperme. En effet, si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté pour concevoir un bébé, il va falloir revoir votre régime alimentaire.
Miser sur les aliments à IG bas
Ce n'est pas forcément en mangeant cinq fruits et légumes par jour que vous parviendrez à concevoir un enfant, mais il a été prouvé à maintes reprises que la diététique avait une influence sur le taux de grossesses spontanées. Bien manger peut donc vous donner un petit coup de pouce…
Dans un premier temps, privilégiez les aliments ayant un indice glycémique (IG) bas, car ceux à indice élevé, tels que les sodas, le sucre raffiné, la farine blanche etc., augmentent trop rapidement le taux de sucre dans le sang. Les ingrédients à IG bas, eux, régulent la sécrétion d'insuline et ne compromettent pas l'ovulation. On mange donc du chocolat noir, des céréales complètes, des légumes et fruits secs (pruneaux, canneberge…), du sirop d'agave, des graines de lin etc., bref, des bons glucides.
Une cure d'oméga-3 et d'antioxydants
Ne lésinez pas non plus sur les oméga-3 ! L'organisme a en effet besoin d'acides gras pour produire les hormones qui augmenteront l'apport de sang dans l'utérus. Ces « bons gras » participent au fonctionnement du système reproducteur et doivent donc être régulièrement consommés. Vous trouverez ainsi les oméga-3 dans les poissons gras comme le saumon ou le maquereau, les noix, les amandes, l'huile d'olive, de colza ou de lin, les fruits de mer et les œufs de poules élevées en plein air. Même durant la grossesse, ces nutriments essentiels participeront au bon développement neurologique du bébé. Attention en revanche aux acides gras trans, qui se cachent dans les produits industriels et transformés sous l'appellation « huiles végétales hydrogénées », et qui sont responsables de cancers, de diabète ou d'obésité.
Pensez également à protéger les cellules (les ovules chez la femme et les spermatozoïdes chez l'homme) des radicaux libres en faisant le plein d'antioxydants. Ils permettent en effet d'anéantir tous les toxiques qui pourraient mettre à mal votre système reproducteur. Vous les trouverez dans les fruits et les légumes, notamment la mangue, les carottes, la grenade, la tomate, le pamplemousse rose mais aussi le thé vert ou les fruits à coque.
Favoriser l'ovulation
Enfin, certains aliments participent à une bonne ovulation ou à l'équilibre hormonal. C'est par exemple le cas des produits laitiers. Mais bannissez les yaourts 0 %, le lait écrémé et le fromage allégé ! Seul le lait entier, voire demi-écrémé, et le fromage de bonne qualité améliorent la fertilité et le bon fonctionnement des ovaires.
Les carences en acide folique (ou vitamine B9) sont encore des ennemis de votre fertilité. Cette vitamine participe en effet au bon déroulement du cycle menstruel et donc de l'ovulation. Elle est également importante durant la grossesse car elle intervient dans la production de l'ADN, la formation des globules rouges, le fonctionnement du système nerveux etc.. Il faut donc en consommer en quantités suffisantes. Les épinards, la mâche, les lentilles, le melon, la châtaigne, le quinoa, les moules ou les palourdes, mais aussi la levure de bière sont des ingrédients riches en vitamine B9.
