Xiaomi étend son empire. Le constructeur chinois investit le secteur du bien être et de la santé avec une gamme de purificateurs d'air. En France, le premier de cordée s'appelle le Mi Air Purifier 2S et s'avance avec des fonctionnalités connectées.
Xiaomi ne se donne aucune limite. Déjà présent sur le marché des téléphones, des ordinateurs, des bracelets connectés, des drones et des aspirateurs-robots, entre autres innombrables activités, le tentaculaire constructeur chinois s'attaque désormais au secteur de la santé et du bien-être avec ses purificateurs d'air. Pour le moment, la France n'accueille que le Mi Air Purifier 2S, modèle connecté abordable qui ouvre la voie, sous nos latitudes, à ses congénères.
Une appli pour tout gérer
Vendu 150 €, ce purificateur se présente comme une grande tour rectangulaire (60 cm de haut), entièrement blanche. Le style n'est pas flamboyant, bien loin du design du Dyson Pure Hot+Cool, mais a le mérite de faire dans la sobriété. Plus léger qu'une grande partie de ses concurrents (4,5 kg), il sait se faire discret mais aurait mérité une poignée pour être transporté. Un petit écran Oled affiche, en son centre, la température intérieure, le taux d'humidité de la pièce, le mode de purification choisi, l'état du filtre et le niveau de pollution aux particules fines. Beaucoup d'informations pour un minuscule écran. Heureusement, cet affichage déporté ne sera pas utilisé souvent.
Tout se joue en effet sur le smartphone de l'utilisateur. Le Mi Air Purifier 2S se connecte en effet en Wifi à la box de la maison et peut être contrôlé à distance via l'application Mi Home (iOS et Android). Le logiciel de la société chinoise regroupe tous les dispositifs de domotique qu'elle propose, comme l'aspirateur-robot Roborock S50. Il faudra certainement attendre quelques mises à jour pour que les fonctionnalités offertes atteignent le niveau de celles de Dyson, mais l'essentiel est là. Programmation à distance, relevés des températures, des taux d'humidité et de particules fines, autonomie des filtres, volume traité en fonction de la puissance... le smartphone sert de véritable télécommande.
Un potentiel à exploiter
Le purificateur intègre par ailleurs un bloc de filtration qui comprend un filtre HEPA (particules fines jusqu'à 0,3 micron), un filtre à charbon (mauvaises odeurs) et un préfiltre (cheveux, poussières, etc.). Son entretien est d'une facilité enfantine et il est possible de changer chaque élément séparément. L'ensemble doit être remplacé tous les trois à six mois et coûte moins de 30 €, soit plus de deux fois moins cher que celui du Philips AC4072/11.
Le Mi Air Purifier 2S s'avère enfin très efficace… en mode manuel. La purification de l'air est rondement menée dès que l'on règle soi-même la puissance. En revanche, le mode automatique est mal étalonné et n'enclenche pas le niveau de fonctionnement optimal. Une mise à jour du firmware devrait corriger le seul défaut de cet excellent produit.