Drôle de titre que ce Dungeons & Dragons : Dark Alliance. Cela faisait des années que les fans de l'un des plus célèbres licences de jeu de rôle papier et plateau attendaient un successeur vidéoludique à la hauteur de l'éternel Baldur's Gate, qui a popularisé D&D. Il faudra attendre encore un peu. Le titre de Tuque Games a tout pour plaire : un genre mêlant action (Hack & Slash) et aventure, un respect de l'univers original qui flirte avec la vénération, un bestiaire charismatique, des personnages principaux puissants, la possibilité de jouer en coopération, des donjons gigantesques et bien construits, un système de butin et de compétences intéressant ainsi que des graphismes certes un peu datés, mais réussis. Hélas, Dark Alliance est plombé par des choix de gameplay qui ont vingt ans de retard. Les combats sont rigides, le système de visée poussif. Au point que l'on peine à se laisser convaincre par ce titre que l'on aurait adoré aimer. Il reste un espoir : les nombreuses mises à jour et DLC gratuits prévus qui pourraient changer la donne.
Dungeons & Dragons : Dark Alliance, PC, PS, Xbox, 40 euros