Rénovation : quel type de plafond choisir ?

Souvent négligés lors de la rénovation d'un intérieur, les plafonds ont pourtant toute leur importance dans l'esthétique générale d'un logement. Exit le classique revêtement lisse et blanc, place à l'audace et à la personnalisation…

Il y a tellement de choses à penser – et à chiffrer – lorsqu'on se lance dans des travaux de rénovation ou de construction, qu'il est facile d'oublier un élément pourtant fondamental : les plafonds. Non seulement ils peuvent s'adapter et magnifier le style de votre demeure, mais ils permettent également d'améliorer les performances, notamment thermiques et acoustiques, de votre intérieur.

Des plafonds classiques améliorés

Pour transformer sa maison, rien de tel que des plafonds design. Bien sûr, vous pouvez jouer la carte de la sobriété en les gardant bien lisses et peints en blanc. C'est le choix de la simplicité mais redoutablement efficace, qui collera avec n'importe quelle décoration d'intérieur.
Pour plus de singularité, vous pouvez troquer cette teinte neutre contre un ou plusieurs coloris dynamiques, et pourquoi pas par des dessins abstraits, géométriques, ou même, dans l'extravagance pure, en trompe-l'œil à la manière d'une voûte céleste. Si la peinture permet ici de donner libre cours à votre imagination, sachez que le papier peint peut également s'appliquer au-dessus de nos têtes ! Mais attention, le plafond, ainsi habillé, se doit d'être impeccable, sans usure ni dégât.
Particulièrement utilisé au XVII^e siècle, le plafond dit « à la française », qui est constitué de poutres et solives apparentes, est également parfait pour donner du caractère à une pièce. Les poutres peuvent être fabriquées en bois massif ou être creuses (fausses poutres).
Si vous avez une toiture en pente avec une hauteur importante, laisser la charpente traditionnelle visible apportera aussi beaucoup de charme et aura tendance à agrandir visuellement l'espace, même si, en contrepartie, ce sera plus gourmand en chauffage. Il en ira de même pour les plafonds voûtés. Pour gagner en performance, dirigez-vous plutôt vers les faux plafonds.

Des faux plafonds efficients

Créant un espace libre entre le plafond visible et celui de fondation à l'aide d'une ossature, généralement en rails métalliques, les faux plafonds sont parfaits pour cacher les câbles et les gaines électriques, les lignes de plomberie ou encore une ventilation. Ils permettent également de masquer le plafond d'origine, parfois abîmé, bien qu'il soit recommandé que ce dernier soit en bon état : en cas de dégât, notamment de fuite d'eau, il est préférable de le rénover au préalable. En ajoutant cette couche de vide, pouvant d'ailleurs être complétée par un isolant, ce système permet d'augmenter l'isolation thermique, mais aussi acoustique de la pièce. Une aubaine pour se séparer de voisins trop bruyants en appartement ou de l'étage supérieur d'une maison ! En revanche, cela impliquera une perte de hauteur d'une ou plusieurs dizaines de centimètres.
Pour ce qui est de l'esthétique, les faux plafonds revêtent une multitude de styles et de matériaux différents. D'ailleurs, s'il s'agit d'une salle de bains ou d'une cuisine, privilégiez des modèles hydrofuges. En polystyrène ou en staff (un mélange de plâtre et de fibres végétales), vous pourrez créer des moulures tout en relief, des corniches, des drapés ou des caissons, effet chic et luxueux garanti !
La plaque lisse de plâtre sera cependant la plus économique et ressemblera au plafond d'origine simplement peint, mais il sera facile d'y encastrer des spots, un plafonnier ou un lustre. En toile tendue en PVC, en tissu rappelant les demeures bourgeoises ou encore en lambris de bois pour une ambiance chalet de montagne, laissez parler vos envies.