Vous rêvez de pouvoir vous rafraîchir dans votre propre piscine en été mais ne souhaitez pas vous lancer dans de lourds et coûteux travaux de construction ou de terrassement ? Un modèle hors-sol est sans doute la solution. Voici ce qu'il faut savoir avant de faire le grand plongeon.
À l'approche des beaux jours, de nombreux Français possédant un bout de jardin songent à investir dans une piscine hors-sol. Outre son excellent rapport qualité/prix et sa rapidité de montage, cette structure démontable a de nombreux avantages et ne nécessite pas de déclaration particulière auprès de la mairie, dès lors qu'elle est installée moins de 3 mois par an ou qu'elle ne dépasse pas les 10 m2. Au-delà de ce seuil, il faudra simplement en passer par une déclaration préalable de travaux. Attention toutefois, les règles locales d'urbanisme peuvent imposer des restrictions spécifiques.
En kit ou autoportante ?
Il existe deux grands types de piscines hors-sol : la piscine en kit et la piscine autoportante. La première est la plus rigide. Soutenue par une structure tubulaire métallique ou par des panneaux en acier, en résine de synthèse ou en bois, elle a l'avantage de pouvoir être semi-enterrée (avec déclaration de travaux obligatoire). La fourchette de prix se situe ici entre 1 000 et 12 000 €, selon les dimensions, la qualité et les équipements proposés.
Plus économiques et faciles à installer, les piscines autoportantes se différencient par leur système de maintien, composé d'une simple poche en liner et d'un boudin, gonflé à l'air ou à l'eau, qui entoure la partie haute de la structure. Souvent moins profondes, elles sont idéales pour les enfants et peuvent parfois être renforcées par une armature faite de tubes d'acier. Les tarifs peuvent débuter à 50 € pour un modèle d'entrée de gamme.
Le choix du matériau
Les piscines dites en kit proposent plusieurs types de matériaux. Les panneaux peuvent être en bois (pin traité autoclave ou bois exotique), apportant ainsi un joli aspect naturel et chaleureux au bassin. Mais on peut également les préférer en polymère ou encore en métal (aluminium ou acier), pour un rendu plus contemporain. En outre, les parois peuvent être peintes ou recouvertes d'un enduit et ce, afin de s'intégrer au mieux à l'espace extérieur.
Un peu moins esthétiques, les piscines autoportantes offrent en revanche peu de choix de modèles et de finitions. Le liner qui compose la poche de baignade est en effet généralement en PVC de couleur bleue, grise ou blanche.
À chacun sa forme
Les modèles hors-sol ont nécessairement des dimensions plus réduites que les piscines enterrées. Parfaits pour les enfants, les bassins en kit ne dépassent généralement ainsi pas 10 m de long et leur diamètre maximal est de 8 m, contre respectivement 15 m et 10 m pour les versions autoportantes.
En revanche, il existe un large panel de formes, pour satisfaire les goûts du plus grand nombre ! Ronds, ovales, carrés, rectangulaires ou octogonaux, ils s'adaptent à vos besoins et vos envies. Le choix dépendra ici surtout de la surface du jardin (que la piscine ne doit pas occuper entièrement) mais aussi de l'aménagement extérieur environnant (coin détente, terrasse, jacuzzi, aire de jeux pour les enfants, potager, etc.).
Focus : un entretien indispensable
À l'instar d'une piscine enterrée, un modèle hors-sol demande un entretien régulier et approfondi. Plus le bassin est petit, moins il nécessitera de temps et de produits. Néanmoins, il faudra tout particulièrement veiller au contrôle de la qualité de l'eau, au système de filtration, aux produits de traitement et aux accessoires de nettoyage.
La bonne idée : choisir le terrain idéal
Pour installer votre piscine hors-sol, choisissez un endroit ensoleillé, dégagé (sans arbres au-dessus) et à l'abri du vent et des regards indiscrets. Le terrain doit également être le plus plat et le plus stable possible, afin d'éviter les déformations dues aux différents points de pression d'eau. Pour cela, deux solutions s'offrent à vous : couler une dalle de béton (plus fastidieux) ou niveler le sol. Dans cette dernière hypothèse, enlevez ensuite les éventuelles mauvaises herbes et autres racines qui pourraient abîmer le fond de la piscine, ajoutez une couche de sable, arrosez, puis tassez. L'installation peut commencer !