La production du groseillier à maquereau s'essouffle après quelques années s'il n'est pas taillé régulièrement. L'exercice consiste principalement à éliminer les vieilles branches dont l'avenir est derrière elles.
Le groseillier à maquereau (Ribes grossularia) est un solide arbrisseau épineux habitué au froid glacial et aux étés suffocants, qui produit des fruits, plus gros et plus sucrés que le groseillier classique, en juillet-août. La taille que l'on peut faire durant tout l'hiver consiste à aérer le cœur de la plante afin de permettre une bonne circulation de l'air et une meilleure pénétration de la lumière, tout en régulant la proportion des jeunes et des vieilles branches. En effet, les premières produisent moins lorsqu'elles arrivent dans leur quatrième année, tandis que les secondes ne donnent pas de fruits avant deux ans. Il est donc important de conserver des tiges âgées d'un à trois ans d'où émergeront les fleurs, et donc les fruits, de l'année à venir.
Nettoyer
Commencez par couper à leur base toutes les tiges mortes, malades ou abîmées. Éliminez également celles qui se croisent et se touchent, ce qui provoque des plaies propices à l'apparition de maladies.
Rajeunir
Au ras du sol, supprimez toutes les tiges âgées de quatre ans et plus. D'un diamètre de deux centimètres environ, elles se distinguent par leur couleur très foncée et leur écorce craquelée. À l'inverse, les tiges plus jeunes sont encore fines, claires et lisses.
Aérer
Gardez une quinzaine de tiges jeunes par pied en rabattant au sol celles qui sont en trop. Ne taillez pas et n'épointez pas les tiges que vous gardez, au risque de compromettre leur production.
Nourrir
Terminez la séance par l'épandage au sol de quelques pelletées de compost, un petit griffage et la pose d'un épais paillis organique d'environ dix centimètres d'épaisseur.
« Jamais février n'a passé sans voir le groseillier feuillé. »