Certes, il était très utile le grand cabanon de jardin en métal qu'avait acquis M. G. il y a quelques années, mais il était aussi très laid ! Un moyen simple de le cacher fut d'y faire grimper des plantes.
Si les cabanons ont toute leur place dans les jardins car ils permettent de ranger beaucoup de choses, ils ne sont pas toujours très esthétiques. C'était le cas du cabanon métallique que M. G. avait acheté sur internet. Près de 12 m² d'acier peint d'une couleur gris taupe que Mme G. prit immédiatement en grippe. Il fallut donc trouver un subterfuge afin de le soustraire à sa vue, ou du moins, d'en atténuer les traits grossiers.
Le secours du végétal
Après quelques jours de recherche, M. G. fit finalement le pari du végétal pour cacher sa vilaine remise. En effet, étant situé sur un emplacement bien ensoleillé, il lui était apparu que le cabanon représentait un excellent support pour une plante grimpante. Il en tapissa donc d'abord les parois et la toiture avec un grillage fin, de manière à permettre aux lianes d'y monter. Il étudia ensuite la question du choix des plantes, par simple élimination.
Pas n'importe quelles plantes
Puisqu'il fallait cacher le cabanon toute l'année, M. G. écarta d'emblée les lianes caduques (vignes vierges, kiwi, rosier de Banks, ainsi que la plupart des clématites et des chèvrefeuilles). Bien sûr, il avait préalablement renoncé à toutes les vigoureuses, dont le poids des tiges aurait sans doute pesé trop lourd (glycine, vigne à raisin, bignone, lierre…). Les hivers étant parfois un peu rudes dans son jardin, M. G. dut aussi délaisser les plantes trop frileuses (bougainvillier, akébia…). Il opta finalement pour plusieurs pieds de chèvrefeuille Lonicera similis delavayi. La clématite armandii et le jasmin étoilé auraient pu également faire l'affaire, mais ils sont un peu moins vigoureux et auraient mis plus de temps à recouvrir le cabanon, ce que le chèvrefeuille a fait en moins de trois ans.