Jardiner bio, c'est jardiner durable, en privilégiant le matériel robuste de manière à limiter les déchets inutiles. Un matériel qui doit résister aux aléas climatiques et aux traitements de choc de mains certes vertes, mais pas toujours délicates. Au niveau des accessoires d'arrosage, le laiton est un incontournable.
La vie est dure
Raccords rapides, nez de robinets, pistolets arroseurs ou dérivations à sorties multiples, les accessoires de connexion des tuyaux d'arrosage sont soumis à très rude épreuve. Ils subissent d'un côté les agressions des UV et des intempéries et de l'autre celles des jardiniers qui tirent rageusement sur leur tuyau trop court, qui les jettent par terre sans ménagement ou les piétinent par mégarde.
Le plastique, c'est fantastique ?
Malgré ces traitements de choc quotidiens, ces connexions sont la plupart du temps fabriquées en plastique. Avec le temps, les UV les délaminent et finissent par les rendre cassantes, les tensions et les torsions les fendent, et les chocs les brisent. Résultat, ça fuit, ça suinte, ça gicle, ça casse, bref, la moitié du matériel devient inutilisable d'une année à l'autre. Non seulement, il y a des fuites d'eau, mais en plus, il faut régulièrement remplacer le matériel. C'est la double peine, sans compter la pollution induite par le gaspillage de la matière plastique.
Inaltérable laiton
Pourtant, pour tous ces accessoires, il existe des modèles en laiton, un alliage de cuivre et de zinc, totalement inoxydable. La surface polie offre peu de prise à l'accumulation du calcaire ce qui en limite l'entretien. Durables, voire totalement inusables, ils résistent à tout, y compris aux traitements les plus inhumains. Leurs joints toriques, qui eux peuvent s'user et provoquer des fuites, sont facilement remplaçables à des coûts modiques. Quant à leur prix, il est désormais à peine plus élevé que celui du matériel plastique de marque. Et quand bien même serait-il deux fois plus cher, il résiste dix fois plus longtemps…