Comme tous les arbustes à feuillage persistant, le laurier-tin gagne à être planté à la fin de l'été, quand la terre est encore chaude et que les pluies d'automne ne vont pas tarder à s'intensifier.
Si le laurier-tin (Viburnum tinus) ne brille pas par son originalité, il a pour lui d'autres atouts : résistance à la chaleur et à la sécheresse, floraison printanière précoce, forte attractivité sur les insectes et les oiseaux, et enfin, une croissance lente qui le fait figurer en bonne place sur la liste des arbustes de haie qui permettent de réduire les tailles d'entretien. Plantez-le en début d'automne, lorsque la terre, qui ne s'est pas encore refroidie, permet un développement immédiat de nouvelles radicelles. Ce pré-enracinement d'automne permettra un développement général plus rapide au printemps suivant, ce qui fait presque gagner un an de végétation. Dans les régions où les hivers sont froids, prévoyez un emplacement ensoleillé à l'abri des vents dominants. Ailleurs, il supporte la mi-ombre où il fleurit sans sourciller.
Trempage
Remplissez d'abord un grand seau d'eau, dans lequel vous plongerez le laurier-tin avec son pot. Vous verrez alors un bouillonnement se produire, dû à l'eau chassant l'air contenu dans le terreau.
Le trou
Pour une haie, espacez les trous de 80 cm à 1 m, mais pour le développement harmonieux d'un sujet isolé, prévoyez 1,50 m en tous sens. Préparez un substrat de plantation composé aux trois tiers de terreau, terre de jardin et d'un agrégat drainant (gravier ou pouzzolane).
Mise en place
Lorsque la plante est réhydratée et que plus aucune bulle ne se forme, sortez le laurier-tin de son pot, placez-le dans le trou, rebouchez avec le substrat puis tassez bien autour de la motte.
La conque et le paillis
Avec l'excès de terre, formez autour du pied une conque d'un mètre de diamètre, puis remplissez-la avec de l'eau. Épandez-y ensuite une épaisse couche de paillage organique qui préservera la motte du gel durant le premier hiver.
« Septembre nous produit le plus délectable des fruits. »