M. et Mme H. ont acheté une petite résidence secondaire où ils ne se rendent que pendant quelques semaines par an. Lors de la rénovation du jardin, ils ont privilégié leurs goûts, sans tenir compte des périodes de floraison. Erreur fatale !
État des lieux
Puisqu'il n'y avait pas de grands travaux à prévoir dans leur nouvelle petite maison de campagne, M. et Mme H. ont eu tout le loisir de réaménager le jardin, un tantinet vieillot. Massifs et bordures en béton, terrasse extérieure en carrelage tristement suranné, végétaux morts, il est vrai que le tout nécessitait une bonne reprise en main. Après avoir fait procéder à un nettoyage en règle de la propriété et une « désartificialisation » des cheminements, la question s'est posée de remplacer les plantes manquantes.
Zéro fleurs !
Réagissant de manière un peu trop rapide, les propriétaires ne se sont pas posé les bonnes questions avant d'installer les nouveaux végétaux. Ils n'ont fait leurs choix qu'en fonction de leurs goûts. Or, c'est uniquement durant l'été qu'ils profitent de leur résidence secondaire, une période où la plupart des végétaux qu'ils ont choisis… ne sont plus en fleurs ! Genêts, prunier pissard, glycine, tulipes, forsythia, lilas et autre jasmin étoilé, qui brillent tous par leur floraison éclatante de printemps, sont fanés lorsque M. et Mme H. investissent les lieux. Même les trois tamaris dont ils ont orné le fond du jardin sont des variétés à floraison printanière et non estivale. Oups !
Envies ou besoins ?
Lors de plantations dans le jardin, il est primordial de faire passer ses besoins avant ses envies, quitte à abandonner sa plante pourtant fétiche. Autant que faire se peut, en particulier dans les résidences secondaires, il convient de faire correspondre les floraisons des plantes ornementales, mais aussi la fructification des arbres fruitiers, aux périodes de présence dans la maison. Jusqu'à preuve du contraire, on ne ramasse pas les noix ni ne cueille les jonquilles en été.