En ces temps de restrictions d'eau, il est intéressant de pouvoir contrôler la consommation de son jardin et de vérifier la présence d'éventuelles fuites, à l'aide d'un compteur.
Un compteur après le compteur
Si toutes les habitations sont équipées d'un compteur d'eau qui permet au fournisseur de mesurer le débit consommé, rares sont celles qui sont équipées d'un sous-compteur dédié au jardin. En effet, il faut pour cela posséder une dérivation desservant uniquement les points d'eau extérieurs. Mais dans ce cas, il est alors facile d'installer un autre compteur en utilisant des raccords appropriés. Lorsque la tuyauterie est en polypropylène, c'est même un jeu d'enfant.
Quel débit pour quel coût ?
Il y a généralement deux index sur les compteurs d'eau : à gauche sur fond noir, les mètres cubes, et à droite, sur fond rouge, les hectolitres, les décalitres et les litres. On peut donc mesurer précisément la consommation du jardin et, en effectuant des tests point d'eau par point d'eau, celle d'une session d'arrosage de la pelouse, d'un massif ou du potager. À l'heure des restrictions et, ne rêvons pas, avant l'application de seuils progressifs des prix du mètre cube d'eau, il s'agit d'informations importantes, que le jardinier devrait connaître afin de déterminer exactement le coût de son arrosage.
L'avis du pro
Le chiffre de la consommation en eau du jardin, zone par zone, est une information qui peut donner le tournis. De là peuvent découler des modifications d'aménagement afin de limiter les dépenses, en supprimant par exemple des zones de pelouse, toujours très gourmandes en eau. Le compteur est également un outil précieux pour déceler des fuites sur le réseau car les molettes situées sous les index sont extrêmement sensibles, et se mettent en rotation au moindre centilitre qui passe. Si chaque zone est commandée par une vanne maîtresse, on peut alors rapidement déterminer d'où vient la fuite et se mettre à sa recherche.