Jardin

L'entretien hivernal des graminées : à la cisaille ou au peigne ?

En tout et pour tout, l'entretien des graminées ornementales se résume à une intervention annuelle qui s'effectue, selon les goûts du jardinier, du milieu de l'automne à la fin de l'hiver. L'opération consiste en une taille radicale ou un simple coup de peigne, selon que l'on parle de graminées caduques ou persistantes.

Lorsqu'il s'agit d'entretenir les graminées ornementales, les jardiniers se font capilliculteurs. Dans leur salon à ciel ouvert, les voilà qui manient, en fonction des tignasses, la brosse ou les ciseaux. En effet s'il faut, sur les feuillages caducs, opter pour la boule à zéro, les persistants n'ont besoin que d'un léger coup de peigne. Une distinction que même le néophyte fera facilement, sans s'arracher les cheveux ou les couper en quatre.

Le mélange des genres

Dans le très vaste catalogue des graminées (ou poacées) dites ornementales, on distingue les feuillages caducs et les persistants. Les premiers brunissent et meurent durant l'automne avant de renaître au printemps, alors que les seconds restent toujours verts. Si durant la saison estivale, rien ne permet de différencier ces deux groupes, il suffit d'attendre l'automne pour faire facilement la distinction.

Joliment fané

Même mort, le feuillage des graminées caduques peut rester en place durant de longs mois, offrant un spectacle hivernal non dénué d'intérêt, notamment lorsque le givre fait scintiller chaumes, feuilles et épis fanés. C'est la raison pour laquelle il n'est pas obligatoire de recourir à la taille dès la fanaison. Au contraire, de nombreux jardiniers choisissent de laisser les chaumes en place plus ou moins longtemps durant l'hiver, offrant au passage aux insectes et aux oiseaux des abris et des graines à foison. Parmi les graminées à feuillage caduc, on peut citer les pennisetums, imperatas, panicums, miscanthus ou molinias.

Tôt ou tard

Qu'elle ait lieu immédiatement ou longtemps après la fanaison, la taille des feuillages caducs est nécessaire afin d'éviter que les chaumes ne finissent en fin d'hiver, sous les assauts des intempéries, par s'écrouler sur le sol dans un fatras peu esthétique. L'opération de taille consiste à rabattre à environ dix centimètres du sol la totalité du feuillage, à l'aide d'un sécateur, d'une cisaille ou d'un taille-haie. Les résidus de taille, passés au broyeur ou à la tondeuse, constituent un très bon paillage riche en carbone, à valoriser dans les massifs.

Un simple coup de peigne

Même si l'on parle de plantes à feuillage persistant, il n'existe dans le règne végétal aucun feuillage véritablement persistant, et les poacées ne dérogent pas à cette règle. La fanaison des feuilles et l'apparition des nouvelles se confondent, s'étalent et se relaient tout au long de l'année. C'est la raison pour laquelle il n'est pas nécessaire de rabattre le feuillage, mais plutôt de le brosser à l'aide d'un vieux peigne à chien ou d'un petit râteau. Retenues par ce peigne de fortune, les longues feuilles mortes se détachent facilement tandis que les feuilles vertes, bien insérées, glissent le long des dents sans se détacher. Procédez cependant avec délicatesse, car les espèces qui s'enracinent superficiellement, comme certaines fétuques, peuvent se déraciner sous l'effet de la traction. Les carex, les fétuques ou encore les stipas sont des graminées persistantes.

Benoit Charbonneau
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