La lutte contre les carpocapses se passe en deux temps. Au printemps, il faut d'abord limiter la reproduction des papillons, puis à la fin de l'été, empêcher les chenilles de descendre hiverner dans le sol.
Le carpocapse (Cydia pomonella) est un papillon qui pond ses œufs sur de nombreux fruits (pommiers, poiriers, coings, etc.). Les galeries et les déjections laissées par ses chenilles rendent ceux-ci quasiment inconsommables. Si au printemps, le but recherché est d'empêcher les pontes en faisant la chasse aux papillons, en fin d'été, il est généralement trop tard. Le ver est dans le fruit ! Il convient plutôt de chercher à empêcher les chenilles de descendre de l'arbre pour aller s'enfouir dans le sol où elles comptent passer l'hiver en diapause. Car ce sont elles qui formeront les premières escouades de papillons au printemps prochain. Pour cela, la pose de pièges cartonnés sur les troncs permet de les retenir naturellement en simulant un abri.
Préparez les pièges
Découpez des bandelettes de carton ondulé d'une dizaine de centimètres de large. Calculez la longueur par rapport à la circonférence des troncs, en prévoyant cinq centimètres de plus.
Posez les pièges
À une vingtaine de centimètres du sol, enroulez une bandelette, ondulation vers l'écorce, autour de chaque tronc, en veillant à ce que les extrémités se chevauchent sur cinq centimètres.
Fixez les pièges
Fixez les pièges de manière à ce qu'ils tiennent sur le tronc. Vous pouvez utiliser des trombones, du scotch, de la ficelle pour serrer le carton mais n'enfoncez aucun clou, agrafe ou vis qui blesseraient l'arbre.
Récoltez les pièges
Inspectez le piège tous les quinze jours. Selon l'état du carton et le nombre de chenilles piégées, brûlez-le directement ou récoltez vos victimes une à une afin de les détruire, puis réinstallez le piège.
« Août mûrit, septembre vendange. En ces deux mois, tout bien s'arrange. »