Les géraniums qui fleurissent généreusement les balcons d'avril à octobre s'appellent en réalité des pélargoniums. Ceci étant dit, voilà qui ne change rien à l'entretien de ces champions de la floraison.
Le pélargonium, que d'aucuns considèrent avec dédain comme une « plante de grand-mère » passée de mode, n'en reste pas moins le roi des potées. L'abondante floraison qu'il semble étaler sans forcer contraste avec les difficiles conditions de culture qu'ils rencontrent dans les jardinières exposées au plein soleil. C'est sans doute parce qu'il est originaire d'Afrique australe qu'il s'accommode de la chaleur et de la sécheresse avec autant de grâce, épanouissant ses fleurs colorées durant de très longs mois. Mais son aisance à fleurir et à se développer ne doit pas faire oublier au jardinier qu'un petit entretien régulier ne lui fait jamais de mal, bien au contraire.
Les feuilles mortes
Au fur et à mesure de son développement, le pélargonium abandonne une partie de son vieux feuillage qu'il laisse se dessécher. Mieux vaut le retirer afin de favoriser la circulation de l'air et limiter l'apparition de maladies cryptogamiques.
Les fleurs fanées
Le pélargonium renouvelle ses fleurs en permanence, mais il sera d'autant plus florifère que vous couperez les fleurs fanées, de manière à les empêcher de monter à graine et donc d'affaiblir la plante.
L'arrosage
Au plus fort de l'été, un arrosage tous les trois jours permet de garder une floraison généreuse. Si la plante supporte des apports d'eau moins conséquents, elle sera cependant nettement moins florifère.
L'apport d'engrais
Le pélargonium est un gourmand qui a vite fait d'épuiser les éléments nutritifs contenus dans son substrat. Un apport d'engrais liquide adapté toutes les deux semaines permettra de soutenir son rythme effréné.
« En août, de l'aube au soir, on n'a qu'une heure pour s'asseoir. »