Le gui est une plante parasitaire des arbres qu'il ne faut pas laisser s'étendre dans la ramure. On l'extirpe du bois au prix d'une opération lourde qui laisse malheureusement des plaies béantes.
Le gui colonise les arbres affaiblis après que ses graines ont été « semées » sur les branches dans les fientes d'oiseaux. Après germination, la plantule s'implante grâce à des suçoirs (racines) qui pénètrent profondément dans le bois. À l'inverse du lierre, le gui est un véritable parasite qui pompe la sève au détriment de l'arbre. Ainsi, chacune des branches sur laquelle il s'installe est-elle vouée au dépérissement rapide, et il est donc capital de limiter son développement qui représente une menace pour la survie de l'arbre. Mais son élimination n'étant pas de tout repos puisqu'elle exige souvent le recours à l'échelle et à l'acrobatie, mieux vaut par la suite éviter sa réapparition, en identifiant la cause initiale de l'affaiblissement et en y remédiant : apport de fertilisant, traitement, voire transplant. D'autant que l'élimination du gui laisse bien souvent des plaies propices à l'entrée de maladies…
Tailler
Avec une échelle, mettez-vous au niveau de la branche à traiter en veillant à assurer votre sécurité. Coupez les tiges avec une serpette. Méfiez-vous des fruits, car ils sont très toxiques.
Cureter
Avec votre serpette, creusez l'écorce au niveau de l'insertion du gui, afin d'éliminer ses suçoirs, en entaillant le bois profondément si nécessaire. En effet, le moindre morceau laissé en place pourrait renaître.
Protéger
Mieux vaut recouvrir les plaies avec un mastic cicatrisant type goudron de Norvège. Non seulement la plaie, souvent profonde, est protégée des intempéries et des maladies, mais en plus cela gêne la reprise des éventuels morceaux de suçoir oubliés dans le bois.
Aux grands maux…
Lorsque la branche est très envahie ou commence à péricliter, coupez-la entièrement ou en partie, si possible au ras de l'intersection la plus proche.
« Gelée de novembre, adieu l'herbe tendre. »