Grâce à la fée électricité, voici venu le temps du jardinier augmenté, dont la main, munie d'un sécateur électrique, gagne en puissance et en endurance. Encore que…
Du pro vers l'amateur
Le sécateur électrique est un héritier des encombrants sécateurs pneumatiques ou hydrauliques utilisés par les professionnels de la vigne ou de l'arboriculture. Inventé en France dans les années 1980, il est devenu avec l'apparition des batteries à ion lithium plus compact et plus léger. De ces appareils puissants et filaires, alimentés par de grosses batteries portées en bandoulière ou sur le dos, des modèles plus petits ont été élaborés à destination des jardiniers amateurs. Leur autonomie tourne autour des quatre heures pour un temps de charge d'une heure et une capacité de coupe de 25 à 30 mm.
Un peu lourdingue
En décuplant la force du poignet, le sécateur électrique réduit les efforts et augmente l'endurance. Ce n'est pas du luxe lors des longs travaux de taille sur des tiges ligneuses et dures. Néanmoins la batterie, généralement installée dans les manches de l'outil, génère un poids à lever qui, à l'usage, peut se révéler tout aussi fatigant. Au-delà de 500 g, c'est un élément à prendre en compte. Il est aussi plus encombrant que le modèle à huile de coude et donc un peu moins maniable.
L'avis du pro
Aucune comparaison n'est possible entre les sécateurs électriques professionnels et amateurs, que ce soit en termes de puissance, d'autonomie, d'ergonomie, de qualité de coupe, et bien évidemment de prix (autour de 1 000 € pour les premiers !). Néanmoins, on peut trouver des modèles amateurs utiles aux tailleurs de rosiers ou d'arbres fruitiers et qui peuvent soulager les problèmes articulaires des poignets ou des mains. Privilégiez les modèles de marque dont la durabilité est généralement accrue et dont il est facile de trouver des pièces détachées. Enfin, deux batteries escamotables valent mieux qu'une seule batterie fixe, car pendant que vous utilisez l'une, vous chargez l'autre.