La récupération des eaux de pluie nécessite de placer des réservoirs gros, laids et encombrants à l'aplomb des gouttières. Il vaut bien mieux utiliser de grandes cuves souples, que l'on peut cacher dans un coin du jardin.
Une ressource précieuse et gratuite
Une fois de plus, cet été caniculaire a fait la démonstration magistrale de l'importance de récupérer les eaux de pluie. Reliées aux gouttières verticales par un collecteur adapté, des citernes permettent de stocker de quelques centaines de litres à plusieurs mètres cubes, selon leur capacité et leur nombre. C'est avec les pluies de printemps que l'on remplit les petites cuves qui vont servir aux arrosages d'été. Cependant, malgré les pluies qui peuvent survenir en saison, elles se vident trop rapidement car elles ne permettent pas stocker des grosses quantités d'eau.
Voir grand
Avec les réserves de grande capacité, de trois à cinquante mètres cubes, on change d'univers. Le principe est de récupérer et de stocker l'eau au moment où elle tombe en abondance (de l'automne au printemps) pour la restituer tout au long de l'été. Ces citernes en polyester et PVC ultrarésistant ne s'installent pas directement sous les gouttières, mais à l'écart, en les reliant avec des tuyaux enterrés, et utilisant une pompe pour en extraire l'eau. Larges et longues, mais de faible hauteur, leur encombrement au sol est important, mais il est assez simple de les cacher dans les grands jardins, avec quelques arbustes et un aménagement adapté.
L'avis du pro
Seules les cuves souples de grande capacité peuvent offrir une autonomie d'arrosage totale durant tout l'été. À chacun de calculer le gabarit de sa citerne en fonction de la surface de sa toiture (capacité de collecte), du climat de sa région (fréquence des pluies), de l'espace disponible dans son jardin et de ses besoins en arrosage durant l'été. Pour exemple, une cuve de douze mètres cubes (3,70 x 5 x 1 m), qui vous permet de soutirer deux cents litres d'eau par jour en juillet et août, vaut environ 950 €.