M. L. a fait livrer par camion dix mètres cubes de terre végétale nécessaires à la création d'un massif. Sans penser à mal, il a fait benner le tout sur son parking en gravier. Erreur fatale !
Vive le vrac !
Quand les besoins en terre végétale, compost ou agrégats (graviers, galets, pouzzolane, etc.) sont importants, notamment lors de la création d'un nouveau massif, il est intéressant de commander en vrac auprès d'un fournisseur de matériaux qui propose conjointement une livraison en camion. Le prix s'en trouve réduit et le problème du transport est vite réglé.
Au plus près, au plus simple
C'est bien ce qu'a fait M. L. pour les besoins de son nouveau massif. Un projet gourmand en matières premières puisqu'il était question de combler et de végétaliser un terrain en pente au bout de son parking. Il a donc commandé dix mètres cubes de terre végétale tamisée, qu'il a fait benner directement sur l'aire de stationnement, au plus près du chantier. Mais il n'a pas réalisé que le parking, recouvert de ballast compacté de gros diamètre, allait jouer le rôle de papier buvard.
Séparer le bon grain de l'ivraie
Tant qu'il s'est agi de pelleter le gros tas de terre, cela n'a pas posé de problème, et la proximité du parking avec le chantier a facilité les travaux… jusqu'à ce que le tas arrive à épuisement, et qu'il ne reste qu'une fine couche de terre. Là, toute la terre en contact avec le sol s'étant infiltrée dans les anfractuosités du ballast, il a été impossible de l'extraire complètement. Elle est donc restée sur place, maculant le sol blanc d'un gigantesque halo noir. Une zone de fertilité qui s'est transformée dès le printemps suivant en petit champ d'herbes folles.
Le réflexe de la bâche
Quand il s'agit de benner un quelconque matériau sur un sol d'agrégats, il est impératif d'y déposer au préalable une bâche, de manière que terre et graviers ne se mélangent pas. On peut alors racler celle-ci jusqu'à la dernière pelle, et laisser un terrain propre. Pas de gâchis, et pas de salissures.