Vigneron depuis trente ans près de Chablis, en Bourgogne, Denis Pommier décide en 2008 d'arrêter d'utiliser des pesticides et du glyphosate. Deux ans plus tard, il décroche le titre de Meilleur chardonnay du monde. Mais sa conversion à l'agriculture biologique est loin d'être de tout repos. Gel, grêle, mildiou, canicule… À partir de 2016, les éléments se déchaînent au sein de son domaine, remettant en cause son engagement. Malgré tout, le viticulteur décide de ne rien lâcher et continue de proposer son vin* bio. Son livre Les Larmes de ma vigne – Si le bio pouvait parler, écrit avec Antonio Rodriguez et publié aux éditions du Cherche Midi, revient sur son parcours, de ses débuts à sa conversion, et aborde les différentes difficultés rencontrées.
Les Larmes de ma vigne – Si le bio pouvait parler de Denis Pommier et Antonio Rodriguez, éditions du Cherche Midi, 17 €.
* L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.