Afin de lutter contre le fléau du gaspillage alimentaire, les « doggy-bags » sont désormais obligatoires dans les restaurants de l'Hexagone. On vous explique en quoi consiste cette mesure.
Depuis le 1er juillet 2021, les établissements de restauration commerciale et les débits de boissons sont désormais tenus de mettre à la disposition des clients qui en feraient la demande des « doggy-bags », c'est-à-dire des contenants recyclables ou réutilisables permettant d'emporter les restes des plats et bouteilles commandées et non consommés sur place – à l'exception toutefois de ceux sous forme d'offre à volonté.
Une mesure anti-gaspi
Cet amendement à la loi EGalim a pour objectif de réduire le gaspillage alimentaire dans le milieu de la restauration. En effet, sur les près de 10 millions de tonnes de nourriture qui finissent chaque année à la poubelle au niveau national d'après le ministère de l'Agriculture, 20 % proviennent de ce secteur. Un gâchis qui peut facilement être évité grâce au doggy-bag d'après nos élus.
Une pratique difficile à ancrer dans les mœurs françaises
Si le doggy-bag est courant aux États-Unis ou en Asie depuis déjà de nombreuses années, en France, il a longtemps fait l'objet de nombreuses réticences : manque d'hygiène supposé, crainte de passer pour un avare, inconvenance ou simplement manque d'intérêt font partie des principales objections. Pourtant, ses avantages sont nombreux. Outre son intérêt écologique évident, il permettrait de faire des économies aux consommateurs ayant les yeux plus gros que le ventre. Du côté des restaurateurs, il incite les clients à commander davantage, ce qui augmente leurs recettes. Une mesure gagnante pour tous !