Malgré la simplicité de sa composition, le Dry martini*, un grand classique des cocktails, n'est pas aussi facile à préparer qu'il n'y paraît. Découverte d'un breuvage iconique.
Popularisée par la saga James Bond, la boisson emblématique du plus célèbre des agents secrets britanniques est pourtant d'origine franco-américaine. C'est en 1904, au Grand Hôtel de Paris, que la première version du Dry martini voit le jour : un demi-verre de gin, un demi-verre de vermouth sec, le tout agrémenté d'une olive, d'un zeste de citron ou d'une cerise. Apprécié des amateurs, c'est toutefois pendant la période de l'après-guerre et des années folles que ce cocktail connaît un véritable succès international lorsque l'élite politique et artistique mondiale succombe à sa saveur rafraîchissante et à son caractère très sec. L'écrivain Ernest Hemingway, l'acteur Cary Grant, le Président Franklin Roosevelt ou encore le Premier ministre anglais Winston Churchill en font leur apéritif fétiche.
Une recette déclinable à l'infini
De par son apparente simplicité, la recette du Dry martini laisse libre cours à la créativité des barmen et mixologues. Ainsi, vous pouvez remplacer le vermouth par de la vodka ou un whisky écossais au goût fumé, opter pour des câpres au lieu de l'olive et du citron, le préparer au shaker plutôt qu'à la cuillère (tout comme l'agent 007) ou encore twister votre cocktail en y ajoutant une pointe de jus d'olive. En revanche, un Dry martini digne de ce nom ne saurait être servi que dans son inimitable verre en forme de cône !
*L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.