L'étiquette est la carte de visite d'un vin. La mention de sa catégorie est d'autant plus obligatoire que l'Union européenne a établi des codes : AOP (appellation d'origine protégée) pour les AOC et vins de qualité supérieure, IGP (indication géographique protégée) pour les vins de pays, tandis que les vins de table conservent leur nom. Les nom et adresse de l'embouteilleur doivent figurer sur l'étiquette. Attention : la spécification « mis en bouteille dans la région de production » n'est pas gage de qualité. Pas plus que la mention du cépage dominant dans un vin de table n'évite que votre pinot noir ait poussé dans le Var ! L'équation entre l'origine du cépage et les lieux de production et d'embouteillage doit être réduite au minimum. Les mentions telles que « vieilli en fût de chêne », « cuvée spéciale », « grande réserve » ou « veille vigne » doivent éveiller votre méfiance. Enfin, l'éventuelle contre-étiquette au dos de la bouteille regorge d'informations sur les cépages et méthodes utilisés.