Les professionnels du secteur du pain ont signé un accord avec les ministères de l'Agriculture et de la Santé pour réduire progressivement la teneur en sel de leurs produits. À partir de juillet 2022, les meuniers et boulangers devront respecter un seuil inférieur à 1,5 g de sel/100 g (contre 1,7 g actuellement) pour les pains dits « de consommation courante », comme les baguettes. Dès octobre 2023, ce plafond passera sous la barre de 1,4 g de sel/100 g et s'élargira aux pains complets ou céréales (moins de 1,3 g de sel/100 g), ainsi qu'aux pains de mie ( moins de 1,2 g de sel/100 g). L'objectif est une baisse globale de 10 % de la teneur en sel en moins de quatre ans. La Fédération du commerce et de la distribution et certaines grandes enseignes, comme Intermarché et Leclerc, ont d'ores et déjà annoncé qu'elles se conformeront également à cette décision.
Réduire le sel partout
Cet accord s'inscrit dans le cadre de l'engagement pris par l'État français auprès de l'Organisation mondiale de la santé de diminuer la consommation de sel de 30 % d'ici 2025. D'après l'institution, une consommation excessive de sel (plus de 5 grammes par jour) peut en effet entraîner de nombreux problèmes de santé, dont des maladies cardiovasculaires, de l'hypertension artérielle ou des infarctus du myocarde.
Pour éviter d'en arriver là, il convient d'éviter les aliments très salés, comme les plats préparés, la charcuterie ou le fromage. Pensez aussi à moins saler votre nourriture à la cuisson, surtout si vous avez tendance à avoir la main lourde sur la salière une fois à table.