Si le mariage est une vaste source de bonheur et de félicité, il n'en demeure pas moins un gouffre financier. Voici donc quelques conseils pour alléger sa facture.
Entre la location de la salle, l'achat de la robe, le traiteur et le DJ animant la soirée, un mariage implique des dépenses colossales, obligeant de nombreux jeunes couples à revoir leurs ambitions à la baisse. Fort heureusement, il existe plusieurs solutions pour récolter des fonds.
Piste n° 1 : un crédit pour limiter la casse
Comme pour toute acquisition onéreuse, il est possible de solliciter un crédit auprès de sa banque pour financer l'événement. Pour ce faire, vous devez demander un prêt personnel classique après avoir fait une estimation de votre budget. Il est préférable de se renseigner auprès de plusieurs banques afin de trouver l'offre la plus avantageuse. Le coût du crédit dépendra naturellement du montant emprunté, de sa durée et du taux du remboursement.
Piste n° 2 : le sponsoring
Si cela peut de prime abord paraître surprenant, de plus en plus de couples désargentés choisissent de faire sponsoriser leur mariage par un ou plusieurs prestataires. Ces derniers s'engagent à offrir tout ou partie de leurs services — qu'il s'agisse de la robe de la mariée, du repas ou de l'animation la soirée dansante — en échange de publicité pour leur enseigne, sous forme d'affiches, de bandeaux, voire d'évocation de la marque dans les discours des mariés…
Plutôt populaire aux États-Unis, cette solution implique toutefois un certain sens du marketing : le couple sponsorisé doit veiller à offrir une bonne visibilité à la marque, chose peu aisée pour les néophytes. Il s'engage à jouer les communicants pour ses prestataires, non seulement durant la cérémonie mais aussi dans les semaines qui la précèdent. Pour ce faire, les mariés ont accès à un site internet spécialement créé pour l'occasion, sur lequel ils doivent vanter les mérites de leurs partenaires. Ils doivent également médiatiser leur union, que ce soit via les réseaux sociaux, la presse locale ou la télévision, mais encore faut-il se sentir à l'aise avec l'idée de faire du buzz autour d'un événement censément romantique et intimiste…
Piste n° 3 : le mariage collaboratif
Depuis 2014, WedZem (diminutif de « wedding them », ou « mariez-les » en français) permet aux futurs mariés de faire financer leur fête par leurs proches. Situé dans la droite lignée des plateformes de crowdfunding traditionnelles, le site s'impose comme une solution de choix pour les couples peu fortunés comme pour les invités manquant d'inspiration pour les cadeaux de mariage. Le montant des contributions est parfaitement libre : chacun donne en fonction de ses possibilités. À l'instar de ses congénères généralistes, Wedzem est rapide, facile d'accès et presque gratuit : pour subsister, le site se contente d'une commission de 2 % sur chaque don.
Compte tenu du coût particulièrement élevé d'un tel événement, rares sont eux qui parviennent à faire financer l'intégralité de leur mariage. Toutefois, et contrairement aux plateformes standards qui ne promettent le versement des dons qu'en cas d'objectif atteint, le site permet aux futurs mariés de percevoir les contributions, même si elles ne financent que la robe ou le traiteur. Ce qui est déjà ça de pris !
Petites astuces
- Le contrat de mariage n'est pas une formalité obligatoire : il n'est recommandé que si les deux conjoints possèdent chacun des biens précieux. À ce titre, vous pouvez facilement vous éviter des frais de notaire.
- Économisez sur la décoration en la prenant vous-même en charge. Utilisez des fleurs de saison pour décorer les tables.
- Les prix des salles de réception diminuent de 20 à 40 % en automne et en hiver par rapport à la haute saison qui s'étale, elle, de mai à août.