Environnement, œuvre caritative, sport, culture, vous souhaitez profiter de vos congés pour vous rendre utile ? On vous donne la marche à suivre pour vous engager dans une mission de bénévolat.
Les Français sont plus philanthropes qu'on ne le croit ! D'après les chiffres du ministère, plus de 13 millions de bénévoles, soit 25 % de la population, mettent leurs compétences et leur temps libre au service des autres. Sans eux, les quelque 1 300 000 associations du territoire ne pourraient pas fonctionner. Vous avez envie de mettre la main à la pâte ? Suivez le guide.
S'engager à sa façon
Au fil de vos recherches, vous allez tomber pêle-mêle sur des annonces de bénévolat et de volontariat. Or, ces deux formes d'engagement doivent être distinguées. Dans le premier cas, vous êtes complètement libre d'arrêter à tout moment votre participation au projet puisqu'aucune subordination juridique ne vous lie à l'organisme. Vous ne percevez évidemment pas de rémunération mais vos frais peuvent éventuellement être remboursés.
Le volontariat consiste en revanche en un engagement contractuel et exclusif formalisé à travers le service civique, le service volontaire européen, le volontariat international en entreprise ou en administration ou encore le volontariat de solidarité internationale. Bien que le public ciblé et les conditions d'accès varient d'un dispositif à l'autre, le volontaire est dans tous les cas engagé à temps plein et pour une durée définie. Il peut percevoir une indemnisation et bénéficie le plus souvent d'une couverture sociale.
Dégager du temps
Tandis que les étudiants peuvent aisément s'investir dans le milieu associatif pendant les mois d'été, les salariés doivent s'accommoder de leurs cinq semaines de congés payés par an. Afin d'encourager l'altruisme, l'État leur a néanmoins donné une certaine marge de manœuvre.
Sous réserve d'une convention collective plus avantageuse, le congé de solidarité internationale permet à un employé embauché depuis plus d'un an de partir six mois à l'étranger pour participer à une mission d'entraide. Seul bémol : il n'est pas payé pendant cette période.
Autre option : le congé sabbatique, de six mois à onze mois, qui suspend le contrat de travail. De même, les actifs désignés représentant d'une association bénéficient de neuf jours par an pour participer aux instances consultatives auxquelles leur organisation prend part.
Trouver sa voie
C'est bien beau de vouloir donner de son temps mais encore faut-il savoir vers qui se tourner ! Le site officiel Associations.gouv.fr vous oriente vers quatre plateformes sur lesquelles vous pouvez rechercher des missions : Service-civique.gouv.fr, Tousbenevoles.org, Francebenevolat.org et France-volontaires.org (actions à l'étranger).
Ceci étant dit, malgré le coup de pouce de ces sites, vous échapperez difficilement à une longue et fastidieuse enquête en ligne ! Si vous avez une idée du domaine dans lequel vous voulez vous investir, le mieux est encore de vous rendre sur les sites des associations les plus connues du type Les Restos du Cœur, la Croix Rouge et Unicef pour le social ou encore Volontaires pour la nature, J'agis pour la nature et WWF pour les actions ciblées sur l'environnement. Des ONG comme Travel With A Mission (TWAM) jouent par ailleurs les intermédiaires pour vous mettre en relation avec des associations et autres organismes dans lesquels vous souhaiteriez vous engager.
À noter : depuis le 1er janvier 2017, les bénévoles qui siègent dans l'instance d'administration ou de direction d'une association ou participent à l'encadrement d'autres bénévoles peuvent acquérir des heures de formation à travers leur compte engagement citoyen (CEC).