Nobody Wants to Die, l'esthétique cyberpunk transcende le gameplay

Nobody Wants to Die, le dernier-né du studio suédois Critical Hit Games, transporte les joueurs dans un New York futuriste digne des plus grands films noirs. Dès les premières minutes, l'œil est happé par une direction artistique à couper le souffle, avec des panoramas urbains vertigineux et une ambiance cyberpunk finement ciselée. Le jeu brille par sa mise en scène cinématographique et son sound design impeccable, porté par la composition marquante de Mikolai Stroinski (The Witcher 3). Cependant, derrière cette façade éblouissante se cache une expérience de jeu plus mitigée. L'enquête, bien que captivante, souffre d'un manque de profondeur et d'interactivité, avec des mécaniques trop dirigistes qui frustrent plus qu'elles ne subliment l'action. La narration, malgré un potentiel certain, peine à développer pleinement ses idées les plus intrigantes, laissant une impression d'inachevé après une aventure un peu trop courte. Nobody Wants to Die reste néanmoins une expérience visuelle marquante pour les amateurs du genre, à condition d'accepter ses limites en termes de gameplay et de durée de vie.