On ne peut pas être à la fois à la plage, sur une piste de randonnée ou en train de lire un bon bouquin au soleil et derrière les manettes. La parenthèse estivale sert généralement à se ressourcer avant le grand rush vidéoludique de la rentrée et, surtout, des fêtes de Noël. Les joueurs en congés ont pourtant manqué de sacrées pépites. Voici les cinq jeux qui ont marqué les vacances.
La période estivale est généralement calme côté sorties vidéoludiques. Les éditeurs savent que même les joueurs les plus acharnés ont besoin d'une petite trêve ensoleillée pour se ressourcer et pour préparer les agapes de fin d'année. Un petit coup d'œil dans le rétro montre pourtant que la saison douce n'a pas été aussi calme qu'on ne le pense...
The Ascent : l'amour du cyberpunk
The Ascent a placé sous les meilleurs auspices la période estivale. Sorti quelques jours après le début de l'été, le titre de Neon Giant a confirmé tous les espoirs placés en lui lors de ses présentations antérieures. Il s'agit, pour commencer, d'une des premières claques visuelles donnée par une console nextgen, en l'occurrence la Xbox Series X. C'est aussi, et surtout, la découverte d'un univers cyberpunk d'une rare profondeur. The Ascent est une sorte de Diablo futuriste, en vue isométrique donc, où le joueur devra sauver sa peau au cœur d'une cité dystopique monstrueuse. Avec son gameplay rageux, la possibilité de jouer à quatre en coopération en ligne ou locale, ses personnages charismatiques et sa richesse narrative, The Ascent (50 euros) est un incontournable sur Xbox et PC.
Splitgate, le FPS que l'on n'attendait pas
Autre excellente sortie de l'été, Splitgate a pris tout le monde par surprise. Rares sont les joueurs qui avaient inscrit sur leur tablette la date de sortie de ce jeu de tir futuriste à la première personne (FPS). Depuis Unreal Tournement, soit plus de 20 ans, peu de FPS ont été aussi enthousiasmants.Splitgate fait dans l'efficacité : pas de pouvoirs ni de rôle comme dans Overwatch, mais des armes dévastatrices et la nécessité de savoir viser juste et vite. Avec un système de portails bien pensé, le studio 1047 Games a ajouté une petite dose de stratégie à une recette diaboliquement addictive. Les parties sont nerveuses, rapides et intenses. Victime de son succès, Splitgate, qui est disponible gratuitement sur PC, PS4, PS5, Xbos Series et Xbox One, a même mis à mal les serveurs de son éditeur lors de sa sortie.
Humankind, place des grands hommes
Sur l'échiquier complexe des titres de stratégie, les jeux de gestion « 4x » ont une place à part. Il s'agit, généralement, de gérer de nombreux aspects du développement d'une civilisation (nourriture, finances, technologie, diplomatie, etc.) afin d'en écrire l'histoire glorieuse. Dans ce domaine, la référence absolue est la saga Civilization. Lorsque les petites mains derrière les excellents Endless Legends et Endless Space ont annoncé s'attaquer à ce monument, la curiosité fut grande. Ce pari un peu fou est relevé haut la main : Humankind (PC, 59,99 euros) s'impose comme un poids lourd du genre. On apprécie particulièrement la charte graphique, merveille à elle toute seule, mais aussi la profondeur du gameplay et des leviers donnés au joueur. Jamais il n'aura été aussi passionnant de mener une petite tribu nomade jusqu'à la conquête spatiale.
Road 96, le coup de foudre
Quel coup de maître ont réussi les artistes montpelliérains du studio Digixart avec Road 96 ! Non seulement le titre nous propose un univers original, mystérieux et envoûtant, mais il réalise également la prouesse de proposer un gameplay et une architecture de jeu novateurs. Le joueur est jeté sur les routes d'un pays imaginaire nommé Petria. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne s'agit pas ici de passer des vacances inoubliables… Petria est une dictature et il faudra aider les jeunes Petriains à fuir par tous les moyens possibles. La force de Road 96 réside dans la rudesse des choix auxquels il se confronte, dans la qualité de sa narration, imprévisible, drôle et haletante. Une merveille disponible sur PC et Switch (19,99 euros).
