Si se sentir bien chez soi est évidemment essentiel à un bon équilibre, c'est carrément devenu impératif depuis la multiplication des restrictions sanitaires et la généralisation du télétravail. Et pour aménager leur nid douillet, les Français se mettent à l'ouvrage !
Jamais les ménages n'ont autant eu envie d'améliorer leur intérieur ! Peinture, décoration, bricolage, tout s'y prête pourvu que cela permette de gagner en confort de vie. Voilà en effet plus d'un an que les Français passent le plus clair de leur temps chez eux. De quoi revoir ses priorités budgétaires pour s'aménager un petit cocon douillet vital dans l'attente de pouvoir retrouver une vie normale. Les sondages sur les envies de travaux d'aménagement intérieur se multiplient ainsi depuis un an, pour le plus grand plaisir des enseignes spécialisées de la maison et du bricolage.
Des bricoleurs inconditionnels
En janvier, une enquête de l'agence immobilière digitale Liberkeys annonçait ainsi que près d'1 Français sur 4 envisageait de déménager, tandis que 52 % qui ne le souhaitaient pas comptaient en revanche faire des travaux de rénovation dans leur logement. Et plus encore que les économies d'énergie (21 %), c'est la volonté de confort au quotidien qui arrivait en tête des motivations (67 %) des participants.
Plutôt que de faire appel à des professionnels, les ménages seraient par ailleurs adeptes du do-it-yourself ou DIY, selon une étude réalisée par le site Permettezmoideconstruire.fr, publiée fin février. Près de 36 % des sondés ont en effet affirmé effectuer leurs travaux seuls, en limitant le recours aux artisans à certaines tâches spécifiques. Ces bricoleurs du dimanche se chargent ainsi eux-mêmes de rénover les sols et les murs (39 %), d'aménager le jardin (23 %) et même de créer des ouvertures, entre autres travaux de maçonnerie et de construction (22 %). Plus délicats, les chantiers d'électricité (14 %) et surtout de plomberie et de chauffage (3 %) se prêtent en revanche peu au DIY. Au-delà d'une passion pour le domaine de la rénovation (28 %), c'est sans surprise dans l'objectif de limiter la facture des travaux que les Français se retroussent les manches (60 %).