Puisque « les gants, ça gêne », beaucoup de jardiniers préfèrent travailler sans. Pourtant, les gants protègent à la fois des salissures, des coupures, des piqûres ou de l'humidité. Il n'y a donc pas un gant, mais des gants de jardinage.
Des gants universels
Quelle que soit leur matière, les gants sont faits pour protéger les mains de l'utilisateur. Certes, les salissures et l'abrasion au contact de la terre sont supportables, mais les gants protègent aussi des piqûres d'insectes, des lames d'outils, des objets coupants enterrés (verre, métaux...) et, bien sûr, des ampoules. Des gants fins de bricolage, en polyamide tressé enduit de polyuréthane offrent une protection légère sans perdre la sensation du toucher, comme des gants de chirurgien. Ce sont les meilleurs gants « à tout faire », même si leur longévité n'est pas exceptionnelle.
Des gants spécifiques
Dans le jardin, certains travaux requièrent cependant des protections particulières et nécessitent donc l'utilisation de gants spéciaux. Ainsi, la taille des végétaux épineux impose l'utilisation de gants en cuir épais ou de gants « spécial rosier ». La manipulation de tronçonneuse est préférable avec des gants spéciaux qui offrent des protections anti-coupure aux doigts et aux poignets. Le débroussaillage manuel est plus supportable avec des gants en cuir à garde haute qui protègent les avant-bras. Enfin, les gants imperméables permettent d'effectuer les préparations de traitements qui peuvent être mauvais pour l'épiderme.
L'avis du pro
Un jardinier doit posséder non pas une mais plusieurs paires de gants, afin de répondre aux exigences de chacune de ses activités et de rester à l'aise en permanence. Car ce que l'on gagne en protection est généralement perdu en souplesse et en précision de toucher. La recherche d'un compromis est par conséquent souvent la cause d'une gêne permanente. Ainsi, les célèbres gants « de dockers », en cuir et tissu, avec leurs doigts larges comme des saucisses de Toulouse, ne sont pas du tout pratiques.